Et si nous parlions d'argent ?
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- Grand Tapir
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Et si nous parlions d'argent ?
Classement des salaires des joueurs de Ligue 1 (en millions d'euros), selon une estimation de France Football :
1. Fabien Barthez (Marseille) 3
2. Juninho (BRA/Lyon) 2,76
3. Sylvain Wiltord (Lyon) 2,65
4. Mahamadou Diarra (FRA-MLI/Lyon) 2,6
5. Benoît Pedretti (Lyon) 2,58
6. Marco Di Vaio (ITA/Monaco) 2,4
7. Ernesto Javier Chevanton (URU/Monaco) 2,1
8. Grégory Coupet (Lyon) 2
9. Denilson (BRA/Bordeaux) 2
10. Bonaventure Kalou (CIV/Paris SG) 1,85
11. Lucas Bernardi (ARG/Monaco) 1,8
12. Peguy Luyindula (Auxerre) 1,8
13. Pauleta (POR/Paris SG) 1,8
14. Mario Yepes (COL/Paris SG) 1,75
15. Gaël Givet (Monaco) 1,54
16. Jérôme Rothen (Paris SG) 1,5
17. Jean-Claude Darcheville (Bordeaux) 1,44
18. Frédéric Déhu (Marseille) 1,34
19. Sidney Govou (Lyon) 1,3
20. Ulrich Ramé (Bordeaux) 1,3
Pas de Rennais.
1. Fabien Barthez (Marseille) 3
2. Juninho (BRA/Lyon) 2,76
3. Sylvain Wiltord (Lyon) 2,65
4. Mahamadou Diarra (FRA-MLI/Lyon) 2,6
5. Benoît Pedretti (Lyon) 2,58
6. Marco Di Vaio (ITA/Monaco) 2,4
7. Ernesto Javier Chevanton (URU/Monaco) 2,1
8. Grégory Coupet (Lyon) 2
9. Denilson (BRA/Bordeaux) 2
10. Bonaventure Kalou (CIV/Paris SG) 1,85
11. Lucas Bernardi (ARG/Monaco) 1,8
12. Peguy Luyindula (Auxerre) 1,8
13. Pauleta (POR/Paris SG) 1,8
14. Mario Yepes (COL/Paris SG) 1,75
15. Gaël Givet (Monaco) 1,54
16. Jérôme Rothen (Paris SG) 1,5
17. Jean-Claude Darcheville (Bordeaux) 1,44
18. Frédéric Déhu (Marseille) 1,34
19. Sidney Govou (Lyon) 1,3
20. Ulrich Ramé (Bordeaux) 1,3
Pas de Rennais.
Quand il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.
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- Chtrumf Paresseux
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Re: Et si nous parlions d'argent ?..
Matarjeu a écrit :Classement des salaires des joueurs de Ligue 1 (en millions d'euros), selon une estimation de France Football :
1. Fabien Barthez (Marseille) 3
2. Juninho (BRA/Lyon) 2,76
3. Sylvain Wiltord (Lyon) 2,65
4. Mahamadou Diarra (FRA-MLI/Lyon) 2,6
5. Benoît Pedretti (Lyon) 2,58
6. Marco Di Vaio (ITA/Monaco) 2,4
7. Ernesto Javier Chevanton (URU/Monaco) 2,1
8. Grégory Coupet (Lyon) 2
9. Denilson (BRA/Bordeaux) 2
10. Bonaventure Kalou (CIV/Paris SG) 1,85
11. Lucas Bernardi (ARG/Monaco) 1,8
12. Peguy Luyindula (Auxerre) 1,8
13. Pauleta (POR/Paris SG) 1,8
14. Mario Yepes (COL/Paris SG) 1,75
15. Gaël Givet (Monaco) 1,54
16. Jérôme Rothen (Paris SG) 1,5
17. Jean-Claude Darcheville (Bordeaux) 1,44
18. Frédéric Déhu (Marseille) 1,34
19. Sidney Govou (Lyon) 1,3
20. Ulrich Ramé (Bordeaux) 1,3
Pas de Rennais.
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PSG : les filets du club sont percés
Rangez vos billets de Monopoly, l'équipe de foot du Paris Saint- Germain (PSG) est vendue.
Canal+, actionnaire majoritaire depuis 1991, s'est séparé de son poulain moyennant 41 millions d'euros. Les repreneurs ne fleurent pas vraiment le terroir hexogonal : il s'agit du fonds d'investissement américain Colony Capital, associé au fonds d'investissement (d'origine française !) Butler Capital et au groupe de services financiers Morgan Stanley. La cession du PSG marque la fin d'un mariage trop lourd pour la chaîne cryptée, lasse de venir au secours du club parisien endetté (238 millions d'euros épongés en huit ans). En 2005, le déficit du club a atteint 18 millions d'euros... Comment expliquer une addition aussi salée ? Premier tacle, la masse salariale : 31 millions d'euros. Elle représentait, en 2005, 43 % du budget. Le quotidien Le Parisien a publié en mars les salaires mensuels des joueurs. Le défenseur central colombien Mario Yepes empoche le jackpot de 237 000 €, primes comprises. L'attaquant Bonaventure Kalou, lui, toucherait 180 000 € par mois. Comptez aussi 175 000 € pour Rothen, 155 000 € pour Pauleta, ou encore un Dhorasoo à 130 000 €...De quoi faire grimper les charges sociales facilement à 9 millions d'euros. L'État puise dans la caisse du club 6 millions au titre des impôts et autres taxes. Côté frais de déplacement, le club débourse 2,3 millions d'euros, de la petite bière comparé au reste. Par exemple, organiser les matchs à domicile coûte presque le double : 4 millions. Passons au nerf de la guerre : les transferts de joueurs, d'une équipe à l'autre. Les « achats » du PSG ont atteint les 18 millions d'euros cette année. Soit 10 pour Kalou, 4 pour Dhorasoo et Rozenhal. Soulagement pour la tirelire, Landrin et les Uruguayens Bueno et Rodriguez étaient libres et ont rejoint les rangs sans indemnités. Quoi qu'il en soit, le PSG a couru plus vite qu'il ne le pouvait. Moralité : Canal+ a estimé que le club de la capitale était hors-jeu.
Le Paris Saint-Germain est-il vraiment rentable ? À voir Canal+ céder le club entier pour le prix d'un très bon joueur de football, on peut en douter. Le chiffre d'affaires de l'équipe s'élevait à 72 millions d'euros en 2005. La majeure partie est issue des droits TV. Le PSG a reçu l'année dernière 31 millions, soit 43 % du total budgétaire, de la part de... Canal+. Cette somme provient des 600 millions d'euros annuels que verse la chaîne cryptée à la Ligue de football professionnel pour rester le diffuseur exclusif du championnat de France jusqu'en 2008. Frédéric Thiriez, président de la LFP, a confié à la presse sa satisfaction pour le changement de mains du PSG : « Il évite les soupçons de possible conflit d'intérêt. C'était une spécificité française qu'un diffuseur - Canal+ - soit propriétaire d'un club ». La billetterie rapporte près de 16 millions d'euros chaque saison. Un match au Parc des Princes attire environ 35 000 supporters, prêts à débourser entre 25 et 40 € pour le ticket d'entrée. Le PSG draine un public large qui n'a pas échappé aux parrains. Une centaine d'entreprises participent à la santé financière du club. Nike, Orange, Thomson, Manpower ou Emirates (compagnie aérienne) ont injecté 13 millions d'euros pour apparaître sur le maillot ou sur une pancarte du stade. La mairie de Paris, partenaire historique, subventionne le club à hauteur de 2,3 millions d'euros. En comparaison, Marseille n'a reçu qu'un « petit » million. Les produits dérivés montrent aussi leur importance. Grâce à la vente de maillots, le merchandising a rapporté 1,1 million d'euros. Bien loin, cependant, des 62 millions en « dérivés » du Real Madrid. Une certitude : quelle que soit l'agitation dans les coulisses du club, la ferveur des supporters du PSG restera intacte. « Paris est magique »
Rangez vos billets de Monopoly, l'équipe de foot du Paris Saint- Germain (PSG) est vendue.
Canal+, actionnaire majoritaire depuis 1991, s'est séparé de son poulain moyennant 41 millions d'euros. Les repreneurs ne fleurent pas vraiment le terroir hexogonal : il s'agit du fonds d'investissement américain Colony Capital, associé au fonds d'investissement (d'origine française !) Butler Capital et au groupe de services financiers Morgan Stanley. La cession du PSG marque la fin d'un mariage trop lourd pour la chaîne cryptée, lasse de venir au secours du club parisien endetté (238 millions d'euros épongés en huit ans). En 2005, le déficit du club a atteint 18 millions d'euros... Comment expliquer une addition aussi salée ? Premier tacle, la masse salariale : 31 millions d'euros. Elle représentait, en 2005, 43 % du budget. Le quotidien Le Parisien a publié en mars les salaires mensuels des joueurs. Le défenseur central colombien Mario Yepes empoche le jackpot de 237 000 €, primes comprises. L'attaquant Bonaventure Kalou, lui, toucherait 180 000 € par mois. Comptez aussi 175 000 € pour Rothen, 155 000 € pour Pauleta, ou encore un Dhorasoo à 130 000 €...De quoi faire grimper les charges sociales facilement à 9 millions d'euros. L'État puise dans la caisse du club 6 millions au titre des impôts et autres taxes. Côté frais de déplacement, le club débourse 2,3 millions d'euros, de la petite bière comparé au reste. Par exemple, organiser les matchs à domicile coûte presque le double : 4 millions. Passons au nerf de la guerre : les transferts de joueurs, d'une équipe à l'autre. Les « achats » du PSG ont atteint les 18 millions d'euros cette année. Soit 10 pour Kalou, 4 pour Dhorasoo et Rozenhal. Soulagement pour la tirelire, Landrin et les Uruguayens Bueno et Rodriguez étaient libres et ont rejoint les rangs sans indemnités. Quoi qu'il en soit, le PSG a couru plus vite qu'il ne le pouvait. Moralité : Canal+ a estimé que le club de la capitale était hors-jeu.
Le Paris Saint-Germain est-il vraiment rentable ? À voir Canal+ céder le club entier pour le prix d'un très bon joueur de football, on peut en douter. Le chiffre d'affaires de l'équipe s'élevait à 72 millions d'euros en 2005. La majeure partie est issue des droits TV. Le PSG a reçu l'année dernière 31 millions, soit 43 % du total budgétaire, de la part de... Canal+. Cette somme provient des 600 millions d'euros annuels que verse la chaîne cryptée à la Ligue de football professionnel pour rester le diffuseur exclusif du championnat de France jusqu'en 2008. Frédéric Thiriez, président de la LFP, a confié à la presse sa satisfaction pour le changement de mains du PSG : « Il évite les soupçons de possible conflit d'intérêt. C'était une spécificité française qu'un diffuseur - Canal+ - soit propriétaire d'un club ». La billetterie rapporte près de 16 millions d'euros chaque saison. Un match au Parc des Princes attire environ 35 000 supporters, prêts à débourser entre 25 et 40 € pour le ticket d'entrée. Le PSG draine un public large qui n'a pas échappé aux parrains. Une centaine d'entreprises participent à la santé financière du club. Nike, Orange, Thomson, Manpower ou Emirates (compagnie aérienne) ont injecté 13 millions d'euros pour apparaître sur le maillot ou sur une pancarte du stade. La mairie de Paris, partenaire historique, subventionne le club à hauteur de 2,3 millions d'euros. En comparaison, Marseille n'a reçu qu'un « petit » million. Les produits dérivés montrent aussi leur importance. Grâce à la vente de maillots, le merchandising a rapporté 1,1 million d'euros. Bien loin, cependant, des 62 millions en « dérivés » du Real Madrid. Une certitude : quelle que soit l'agitation dans les coulisses du club, la ferveur des supporters du PSG restera intacte. « Paris est magique »