Dans le préambule, l’objectif assigné à l’ECOALBA est « la distribution équitable des richesses et l’encouragement à des formes de propriété populaires, coopératives et sociales des moyens de production ».
L’intégration n’est pas contradictoire avec des politiques nationales volontaristes :
« Tous les pays peuvent s’industrialiser et diversifier leur production par une croissance intégrale de leur économie. Nous rejetons la prémisse "exporter ou mourir" et remettons en cause un modèle de développement fondé sur des enclaves exportatrices » (article 2.4).
Est reconnu le droit, « pour des pays moins développés, d’augmenter leurs droits de douane pour protéger leurs industries naissantes, ou lorsqu’ils l’estiment nécessaire pour leur développement interne et le bien-être de leur population » (article 2.11).
ALBA : comme l'UE mais en différent (et en mieux ?)