[Divers] Histoires de derbies...
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- Kullervo
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[Divers] Histoires de derbies...
Un topic que je voulais créer depuis un bon bout de temps et que certains m'ont encouragé à faire, sur un sujet auquel je m'intéresse particulièrement:
L'histoire des clubs, quelles communautés ou classes sociales représentent-ils du moins à l'origine, et par conséquent les grandes rivalités.
Je m'étendrai plus tard sur le sujet Celtic-Rangers, pour commencer, honneur à notre swedish connection, voici la copie d'un post de Färnlöf qui avait à ma demande fait un topo sur les clubs suédois sur le .net en 2004:
Équipes de Stockholm (la Venise du Nord, la Reine de Mälaren...) :
AIK : vient de Solna, une banlieue nord. A une branche de supporters très violents. Emblème magnifique. NOIR et JAUNE.
Djurgården : beaux quartiers de Sthlm, banlieues nord-est. Origine bourgeoise. BLEU, JAUNE, ROUGE.
Hammarby : les quartiers sud de Sthlm, banlieues sud, club populaire, origine ouvrière. VERT et BLANC.
Ce sont trois grands clubs, présents dans beaucoup de sports. Au foot, Hammarby a un palmarès bien plus modeste que les autres équipes. Cette équipe était longtemps réputée pour ne jamais arriver jusqu'au bout. Toutefois, avec beaucoup de chance, ils sont passés champions il y a quelques années.
Équipes de Göteborg (Petit Londres) :
IFK Göteborg : meilleur palmarès de Suède, surtout en Europe. Origine ouvrière.
Örgryte (il y avait avant également Frölunda et Häcken, où jouait KK avant de venir à Djurgården).
Éqipes de Sud / Scanie :
Malmö : grand palmarès
Il y a aussi Helsingborg, Trelleborg, Landskrona, Halmstad (un peu plus au nord que les autres)
Presque toutes les équipes du championnat viennent de villes situés au sud de Suède (au nord de Sthlm, il reste encore 2/3 de la Suède). Exception : Sundsvall.
Une équipe classique qui ne joue plus au championnat est Norrköping.
Rivalité surtout entre les équipes de Stockholm, surtout AIK- Djurgården; également entre Sthlm et Göteborg; et aussi un peu avec Malmö.
En général, tout le monde est contre les équipes de Sthlm : c'est Sthlm contre le reste du pays.
L'histoire des clubs, quelles communautés ou classes sociales représentent-ils du moins à l'origine, et par conséquent les grandes rivalités.
Je m'étendrai plus tard sur le sujet Celtic-Rangers, pour commencer, honneur à notre swedish connection, voici la copie d'un post de Färnlöf qui avait à ma demande fait un topo sur les clubs suédois sur le .net en 2004:
Équipes de Stockholm (la Venise du Nord, la Reine de Mälaren...) :
AIK : vient de Solna, une banlieue nord. A une branche de supporters très violents. Emblème magnifique. NOIR et JAUNE.
Djurgården : beaux quartiers de Sthlm, banlieues nord-est. Origine bourgeoise. BLEU, JAUNE, ROUGE.
Hammarby : les quartiers sud de Sthlm, banlieues sud, club populaire, origine ouvrière. VERT et BLANC.
Ce sont trois grands clubs, présents dans beaucoup de sports. Au foot, Hammarby a un palmarès bien plus modeste que les autres équipes. Cette équipe était longtemps réputée pour ne jamais arriver jusqu'au bout. Toutefois, avec beaucoup de chance, ils sont passés champions il y a quelques années.
Équipes de Göteborg (Petit Londres) :
IFK Göteborg : meilleur palmarès de Suède, surtout en Europe. Origine ouvrière.
Örgryte (il y avait avant également Frölunda et Häcken, où jouait KK avant de venir à Djurgården).
Éqipes de Sud / Scanie :
Malmö : grand palmarès
Il y a aussi Helsingborg, Trelleborg, Landskrona, Halmstad (un peu plus au nord que les autres)
Presque toutes les équipes du championnat viennent de villes situés au sud de Suède (au nord de Sthlm, il reste encore 2/3 de la Suède). Exception : Sundsvall.
Une équipe classique qui ne joue plus au championnat est Norrköping.
Rivalité surtout entre les équipes de Stockholm, surtout AIK- Djurgården; également entre Sthlm et Göteborg; et aussi un peu avec Malmö.
En général, tout le monde est contre les équipes de Sthlm : c'est Sthlm contre le reste du pays.
- vickyperetz
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J'ai un ami d'origine espagnol (supporter de Toulouse mais surtout du Réal) et j'ai regardé le match Rennes-Toulouse chez lui... ensuite, on a regardé le derby Bétis/FC Séville... il m'a dit que c'était plus que de la rivalité entre les deux clubs, presque de la haine entre supporters... Réal/Barça, c'est de la rigolade à côté... Verts et Blancs du Bétis contre les Rouge du FC Séville... le pote en question m'a dit en gros que le Bétis est le club de l'Andalousie, très marquée régionalement et que le FC Séville est un club plus espagnol.
Je vais chercher sur le Web pour en savoir davantage.
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- vickyperetz
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Paroles d'un Béticos: «Dans ma famille, frères, cousins, oncles et tantes, nous sommes béticos à la vie à la mort. Cela ne m'amuserait pas, je l'avoue, qu'un de mes fils épouse une sevillista.»
Les cas de fanatisme sont légion. On ne compte plus les enfants, encore foetus, inscrits par leur père comme socios («abonnés») ; ni les mariages célébrés sur les pelouses des deux stades. Dans l'entourage du Betis, on aime épater la galerie avec l'histoire véridique de cet aficionado qui, conformément aux voeux de son père dictés peu avant sa mort, n'a cessé d'aller ensuite au stade en compagnie... des cendres paternelles rassemblées dans une boîte en carton.
Quelques jours avant le derby, les employés d'une même entreprise se lancent des noms d'oiseau ; les dirigeants socialistes de la municipalité font connaître publiquement leur appartenance à tel club ; des familles mêlées - on dit «familles mixtes» ici - exhibent écharpes et slogans antagoniques.
Un antagonisme social à l'origine:
En 1905, le Sevilla FC est créé à l'initiative d'aristocrates propriétaires de vignes et de mines. Quatre ans plus tard, deux dissidents du club, invoquant le refus de la direction de recruter un joueur du fait de sa condition d'ouvrier, fondent le Betis Balompié. De là naîtra un antagonisme «de classe», à la vie dure, renforcé entre les années 40 et 60, au beau milieu du franquisme, lorsque le Sevilla évolue avec succès en première division, pendant que le Betis se morfond dans les catégories inférieures. Aujourd'hui, le mythe politique s'est effondré, et la répartition par quartiers ne veut plus rien dire. Reste un sentiment d'appartenance tenace, souvent un héritage familial. Une identité si forte qu'aucune entreprise régionale n'a jamais accepté de sponsoriser un des clubs, de peur de s'aliéner la moitié de leur clientèle.
Les cas de fanatisme sont légion. On ne compte plus les enfants, encore foetus, inscrits par leur père comme socios («abonnés») ; ni les mariages célébrés sur les pelouses des deux stades. Dans l'entourage du Betis, on aime épater la galerie avec l'histoire véridique de cet aficionado qui, conformément aux voeux de son père dictés peu avant sa mort, n'a cessé d'aller ensuite au stade en compagnie... des cendres paternelles rassemblées dans une boîte en carton.
Quelques jours avant le derby, les employés d'une même entreprise se lancent des noms d'oiseau ; les dirigeants socialistes de la municipalité font connaître publiquement leur appartenance à tel club ; des familles mêlées - on dit «familles mixtes» ici - exhibent écharpes et slogans antagoniques.
Un antagonisme social à l'origine:
En 1905, le Sevilla FC est créé à l'initiative d'aristocrates propriétaires de vignes et de mines. Quatre ans plus tard, deux dissidents du club, invoquant le refus de la direction de recruter un joueur du fait de sa condition d'ouvrier, fondent le Betis Balompié. De là naîtra un antagonisme «de classe», à la vie dure, renforcé entre les années 40 et 60, au beau milieu du franquisme, lorsque le Sevilla évolue avec succès en première division, pendant que le Betis se morfond dans les catégories inférieures. Aujourd'hui, le mythe politique s'est effondré, et la répartition par quartiers ne veut plus rien dire. Reste un sentiment d'appartenance tenace, souvent un héritage familial. Une identité si forte qu'aucune entreprise régionale n'a jamais accepté de sponsoriser un des clubs, de peur de s'aliéner la moitié de leur clientèle.
- vickyperetz
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- Fitz
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Il me semble que dans toutes les villes ou régions d'Espagne tu as cette disctinction ville/Espagne pour les clubs : Espanol / Barça, Real / Atletico, FC Seville / Betis, Real Sociedad / Atletic Bilbao... Sauf Valence peut-être.
"Je ne supporte plus ces critiques permanentes. J’ai l’impression que dans ce club, on veut toujours montrer ce qui n’est pas bon."
F. Antonetti
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- vickyperetz
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- Kullervo
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Fitz a écrit :Il me semble que dans toutes les villes ou régions d'Espagne tu as cette disctinction ville/Espagne pour les clubs : Espanol / Barça, Real / Atletico, FC Seville / Betis, Real Sociedad / Atletic Bilbao... Sauf Valence peut-être.
Exact; autre exemple en Galice: Le Celta Vigo représente l'identité de la région dont il porte les couleurs (ciel et blanc, et ne s'appelle pas Celta par hasard), alors que comme son nom complet l'indique, le Real Deportivo La Corogne est attaché au pays et à la couronne.
Vicky> Je vais faire une petite recherche sur l'inter...
- Redevil
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Les couleurs du club (rouge et noir) furent choisies par Erbert Kilpin lui-même en prononçant ces mots « Le rouge pour rappeler le diable, le noir pour inspirer la peur. ». En 1908,des dirigeants du milan font scession pour créer l'Inter de Milan. Dès lors,le Milan AC apparait comme le club du centre ville,le club populaire,tandis que l'Inter est le club de la bourgeoisie milanaise.
Trouvé sur Wikipédia
Pain is temporary. Pride is forever.
- Kullervo
- chef eskimo
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Redevil a écrit :Les couleurs du club (rouge et noir) furent choisies par Erbert Kilpin lui-même en prononçant ces mots « Le rouge pour rappeler le diable, le noir pour inspirer la peur. ». En 1908,des dirigeants du milan font scession pour créer l'Inter de Milan. Dès lors,le Milan AC apparait comme le club du centre ville,le club populaire,tandis que l'Inter est le club de la bourgeoisie milanaise.
Trouvé sur Wikipédia
C'est ce qui me semblait; en fait je me souviens avoir lu qu'au-delà de la différence club populaire/club bourgeois, c'est surtout que l'AC est considéré comme le vrai club historique de la ville, et l'inter comme un club plus "cosmopolite" et moins enraciné. (ce qui peut se traduire en effet par un soutien plus populaire pour l'AC). Historiquement et chronologiquement, l'AC est le premier club, puisque l'inter est issu d'une scission (qui a eu lieu en 1908) au sein du club qui deviendra l'AC.